Par ces images à la fois tristes voire tragiques, nous illustrons les conséquences de la tempête du 17 septembre dernier. Autant d’arbres jadis majestueux surpris, déracinés ou carrément déchirés par la force du vent. La plupart d’entre eux étaient déjà rongés de l’intérieur ou depuis leurs racines par un champignon dévastateur. Ces plaies sont la résultante d’une conjonction entre humidité, canicule, comme c’est le cas pour le mildiou.

Dans un système climatique qui s’apparente désormais au tropical, les essences endémiques de notre territoire se meurent. Il est temps d’adapter les espèces au climat de demain. Lesquelles ? Il faut y réfléchir.

En attendant, pour des raisons de sécurité que chacun comprendra, sachez qu’une cinquantaine d’arbres devront être abattus sur plusieurs sites de la commune et notamment en plein cœur du Parc Naturel urbain. Cela sera fait sous l’expertise d’une entreprise spécialisée. En parallèle, la municipalité prévoit de replanter autant de sujets, si ce n’est plus.

En 2021, déjà, la municipalité  Elle avait aussi anticipé et pallié la chute d’arbres tout aussi imposants le long des berges (Corps Franc Pommiès) en replantant une demi-douzaine d’arbres. On y avait associé des enfants, symbolisant un lien de nos petits jurançonnais à leur terre d’accueil. L’opération s’appelait « Adopte un arbre ».

Pour en faire une authentique politique publique, nous projetons donc d’échelonner des plantations sur les années à venir et si possible de commencer dès cette fin d’automne.

En effet, si l’urgence se fait sentir, il est important de mesurer le temps dont les arbres ont besoin pour grandir et être plantés dans de bonnes conditions. Les pépiniéristes sont formels : il faut 8 à 10 ans pour qu’une jeune pousse devienne suffisamment solide pour entrer en terre, s’y enraciner et y demeurer.

 

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