Zéro phyto et gestion différenciée : les clés du désherbage alternatif
En accord avec la réglementation en vigueur, la ville n’utilise plus de produits chimiques de désherbage sur les espaces verts ou sur la voirie (trottoirs, bordures, chaussées et abords). Elle avait même anticipé ces obligations en assumant cet impératif « zéro phyto » dès l’année 2015.
La première implication forte de ce tournant vers des techniques plus respectueuses de l’environnement et de notre santé s’est traduite par une intensification du temps de mobilisation de nos agents des services techniques. Manuelles et chronophages en elles-mêmes, ces nouvelles techniques ont aussi vocation a être répétées plus fréquemment.
En effet, puisque l’on ne tue plus les plantes mais qu’on les coupe, assèche ou déracine, les herbes ont tendance à repousser ou réapparaître plus vite. Vous avez dû le constater et certains d’entre vous, même, s’en plaignent… Faisons donc ici le point sur nos niveaux respectifs, individuels et collectifs d’implication dans cette démarche.
Qui désherbe où ?
Pour vous faire une idée, la commune désherbe 28 kilomètres de voirie, dans les deux sens, soit 56 kilomètres. Côté espaces verts, ce sont 446 000 mètres carrés qui sont traités dans le cadre de notre programme de gestion différenciée, à consulter ici.
Entretien des trottoirs : riverains, vous êtes concernés
La commune organise le désherbage des caniveaux, mais en complément de ces actions, le désherbage des trottoirs incombe aux propriétaires, syndics gestionnaires de copropriétés, locataires, riverains de la voie publique, ainsi que les occupants à titre commercial de l’espace public : étalages divers, terrasses, concessions de toute nature, chantiers… Les mauvaises herbes qui poussent le long des murs sont également à enlever par les riverains. Ils sont tenus de désherber au pied des murs, au droit des façades et en limite de propriété, soit par arrachage, binage ou tout autre moyen à l’exclusion des produits phytopharmaceutiques.
L’entretien des trottoirs doit être assuré par le riverain le long de sa propriété, en toute saison, et particulièrement à la chute des feuilles. En cas de d’accident, la responsabilité du riverain peut même être engagée. Il vous est donc conseillé de prendre soin de ne pas altérer le revêtement des zones qu’il vous incombe de désherber. Et vous aussi êtes tenus de ne pas faire usage de produits chimiques, phytosanitaires.
Les herbes coupées, binées ou arrachées ne doivent en aucun cas être jetées sur la voie publique ni dans les avaloirs des eaux pluviales. Les déchets végétaux résultant des opérations de désherbage doivent être ramassés et présentés à la collecte des déchets verts.